Inspiration
Il semble que tout le monde, et pas seulement les amateurs de mode, parle soudainement de l’intersection entre l’art et la technologie. La prochaine exposition du Costume Institute du Metropolitan Museum of Art, Manus x Machina, célébrera ce sujet. Clinique en fera de même grâce à des sacs de maquillage en série limitée, représentant des œuvres de la première artiste américaine à combiner l’art et la technologie à grande échelle : Vera Neumann, une icône de l’art et de la conception du milieu du siècle.
Grâce à ce concept avant-gardiste des affaires, Vera est également l’une des premières femmes millionnaires autodidactes. Lorsqu’elle a fondé son entreprise éponyme en 1947, avec son mari George comme directeur publicitaire, les beaux-arts étaient soit présentés en galerie, soit collectionnés par les bien nantis. Mais Vera pensait que tout le monde devait pouvoir vivre avec l’art. « Notre philosophie était... une conception pure combinée à une technologie pure », a-t-elle dit une fois. Ils ont commencé à imprimer ses peintures sur des articles que tout le monde pouvait s’offrir comme sur des draps, des linges de vaisselle, de la vaisselle et des vases. Les articles ménagers qui avaient toujours été sobres et discrets étaient soudainement offerts dans les motifs colorés de Vera. « Nous avons tant de problèmes dans le monde », disait-elle. « La couleur apporte un peu de bonheur dans nos vies ».
Vera a également fait les manchettes dans l’industrie de la mode. Ses robes, blouses et combinaisons classiques des années 1960 étaient des incontournables à l’époque. Elles étaient conçues avec des imprimés qui reflétaient ses voyages en Inde, en Afrique, en Europe et en Asie de l’Est. Ses foulards étaient aussi une obsession du moment. Même Marilyn Monroe avait une collection des foulards de Vera et le photographe de mode, Bert Stern, l’a photographiée quand elle en portait un (rien de moins!) au cours de la dernière séance photo de sa vie. La collection Vera Neumann de Marilyn a été vendue par Christie's lors d’une vente aux enchères de sa succession en 1999.
Quand on dit que Vera est une artiste prolifique, ce n’est pas une hyperbole. Cette femme peignait tous les jours et supervisait 200 employés afin de produire 130 motifs par saison. Pourquoi tant... de tout? « Si vous ne changez pas l’art qui vous entoure, il devient moins important pour vous. Après un moment, vous ne le voyez même plus », disait Vera. Elle avait la marque originale du style de vie. D’une certaine manière, Vera a compris bien avant les autres que les « gens veulent ressentir ou exprimer leurs émotions par leurs vêtements et leurs meubles. Un cocon terne est une existence monotone ».
Vera a vécu sa vie à sa façon et est restée fidèle à sa vision. Si elle devait voyager seule en Inde pour trouver une inspiration créative, elle le faisait. Si elle voulait apprendre un nouveau style de peinture ou s’occuper de ses petits-enfants, elle trouvait une manière de le faire aussi. Elle était sans crainte, authentique et confiante. C'était une personne d’action. Et tout cela s’exprimait dans son art.
Le monde a pleuré la mort de Vera en 1993. Heureusement, The Vera Company continue aujourd’hui à produire des imprimés colorés avec des collaborations sélectives. Qu'il s'agisse de créations des années 1966 ou 2016, elles rendent les gens heureux et énergiques. C’est la raison pour laquelle Clinique a choisi plusieurs de ses motifs de coquelicots, melons d’eau, papillons et tournesols emblématiques pour ses sacs à cosmétiques Vera, offerts en série limitée exclusive à Macy's (plus disponibles). Puisqu’aucune pièce Vera n’est complète sans sa signature coccinelle, nous les avons également faits compacts. Amour, amour, amour.
Photos avec l’aimable autorisation de : The Vera Company | Texte : Alix Light Perez