Aperçu
Il ne faut pas toujours se fier aux apparences. Un exemple concret : Daniel Dae Kim, en vedette dans la nouvelle campagne #BehindTheFace de Clinique For Men. En regardant son visage, vous voyez probablement une personne forte, magnifique et masculine. Une personne qui doit tout réussir depuis l'enfance, n'est-ce pas? C’est faux. Lorsqu'il était enfant, le fils de parents coréens était victime d'insultes raciales. En fait, son désir de devenir acteur est né de son apparence. « Quand on est bien dans sa peau sur scène, on est libre d'être soi-même et de faire son travail », affirme-t-il. En parlant de peau, nous avons discuté avec Daniel, qui a ajouté les cordes de producteur et de réalisateur à son arc, de sa peau, entre autres.
The Wink : Qu'est-ce que la plupart des gens ne comprennent pas à propos du métier d'acteur que vous aimeriez qu'ils sachent?
Daniel Dae Kim : Qu'il faut beaucoup de travail pour que cela semble simple. Je crois que beaucoup de personnes qui regardent la télévision ou un film se disent : « Oh, ils ne font que parler. Je le fais toute la journée, alors je pourrais être acteur ». Toutefois, comme dans plusieurs domaines, il faut travailler d'arrache-pied pour que quelque chose ait l'air simple.
TW : Cette campagne s'appelle #BehindtheFace. Comment le fait de changer votre apparence pour incarner un personnage affecte-t-il la psychologie de ce dernier?
DDK : Il existe plusieurs façons différentes d'entrer dans la peau d'un personnage, mais débuter par l'extérieur a été ma tactique pour incarner mon plus récent rôle dans The King and I. Mes poils faciaux m'ont aidé à me glisser dans la peau du personnage puisque je ne me vois pas ainsi, habituellement.
TW : Quel message voudriez-vous transmettre?
DDK : Que nous pouvons tous vivre en harmonie. Les éléments qui nous rassemblent sont plus nombreux que ceux qui nous divisent. Dans 50 ans, j'aimerais pouvoir songer au passé et dire : « Pouvez-vous croire que les gens se comportaient ainsi entre eux? Pouvez-vous croire que les gens avaient peur des autres juste parce que certaines personnes avaient une couleur de peau différente ou vénéraient un dieu différent? Je crois que mon expérience en tant que minorité dans ce pays m'a marqué si profondément que je cherche toujours des façons de faire en sorte que nous puissions tous vivre ensemble et nous accepter les uns les autres.
TW : Pouvez-vous songer à une expérience qui a contribué à faire de vous la personne que vous êtes aujourd'hui?
DDK : Au début de ma carrière d'acteur, j'ai décroché un très petit rôle dans une pièce de théâtre importante, avec un réalisateur bien connu. Je me rappelle que je ne me sentais pas assez bon, comme si je ne méritais pas d'être là, et j'ai fini par saboter ma propre performance. Quand j'ai obtenu de mauvaises critiques pour la performance, j'ai pensé qu'ils avaient raison. Cette sensation m'a accompagné longtemps.
TW : Si vous pouviez remonter le temps, y a-t-il quelque chose que vous aimeriez dire à l'enfant que vous étiez?
DDK : Je me dirais que même si les choses sont difficiles pour le moment, elles vont s'améliorer. Tu y repenseras un jour et tu réaliseras que ces expériences difficiles ont façonné ta façon de composer avec l'adversité et t'ont mené là où tu es.
TW : Y a-t-il un moment où vous avez eu l'impression d'être vraiment devenu un homme?
DDK : Cela va sembler stupide, mais c'est le moment où j'ai cessé de penser que j'étais laid. Durant ma jeunesse, j'étais toujours en retrait. J'ai intériorisé ce phénomène en ayant l'impression que, d'une certaine manière, je ne devais pas être attirant. Je crois que je suis devenu un homme quand j'ai cru que j'avais quelque chose à offrir. Je ne veux pas insinuer que je crois être un homme très attirant et masculin. C'est une chose très différente. Toutefois, je crois que j'ai maintenant la confiance de dire : « Voici qui je suis. Vous pouvez ne pas aimer mon apparence, mais je ne vous laisserai pas m'affecter, ni détruire mon image ».
TW : À quel point les soins de la peau sont-ils importants pour vous?
DDK : Il est extrêmement important de prendre soin de soi. J'ai découvert les soins de la peau par inadvertance grâce à mon épouse. J'avais environ 20 ans quand j'ai commencé à réaliser que la façon de traiter sa peau est importante. Honnêtement, j'utilise ce savon et cette lotion clarifiante de Clinique depuis des décennies parce que mon épouse m'a affirmé que je ne le regretterais pas. En fin de compte, je suis heureux de l'avoir fait puisque, en prenant de l'âge, je remarque comment mes amis vieillissent et les dommages que le soleil peut causer, particulièrement à Hawaï. Pour le moment, j'aime le nouveau Clinique For Men gel hydratant matifiant anti-brillance parce qu'il n'est pas parfumé, que l'emballage n'est pas trop féminin et que, par-dessus tout, il est vraiment efficace.
Portrait : Chad Griffith | En coulisses Photos : Kike Besada Fernandez | Texte : Didi Gluck